Passion Rouge
Passion Rouge
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
6 Sissi
Plan de coupe de Croco

En battant Sochaux en coupe de France, les Nîmois ont réalisé un véritable exploit. Dans un stade des Costières tout acquis à leur cause, les Crocos ont fait craquer les Lionceaux qui se voyaient déjà en demi-finale.
Le défenseur Moïse Kandé, auteur du but égalisateur, témoigne de ce qui restera comme l'un des plus mémorables matches de cette compétition pour le club. Retour sur une performance de choix de la part de DON et de ses hommes.
9 ans après le finale contre Auxerre, 6 après la demi-finale contre Nantes et 3 après celle face à Lorient, les Crocos retrouveront les demi-finales de la coupe de France.

Moïse Kandé, 26 ans, international Mauritanien et défenseur central de Nîmes Olympique se souviendra longtemps de ce mercredi 20 avril 2005. Auteur du 3 ème but face à Sochaux, il revient sur une journée pas comme les autres. La causerie du coach avant le match n'a pas été très différente des autres. Il nous a parlé de Sochaux, de ses faiblesses, qu'il fallait croire en nous. Pour nous, c'était un bonus, explique l'imposant défenseur. Exigez l'impossible, la formule emprunté à Che Guevara a donc servi de leitmotiv à DON. Il nous a aussi dit d'en profiter, parce que jouer un 1/4 de finale de coupe de France, ça n'arrive pas tous les jours.
Le choc pour Moïse Kandé intervient un peu plus tard, à l'heure de pénétrer dans une enceinte chauffée à blanc et déjà rouge de plaisir. Un émotion très forte, confie-t-il. Surtout quand on a pas l'habitude. Ce stade rouge, ce bruit, c'est motivant. Quand on est entré, nous avions à coeur de bien faire. Remplaçant, c'est toutefois sur le banc qu'il s'assoie au moment du coup d'envoie. Cette ambiance, forcément ça donne envie de participer, alors il y a une certaine frustration à ne pas commencer. Même si on accepte la décision du coach, forcément, ça ronge un peu. On s'attendait à un match dur, à ce qu'il nous rentre dedans et puis on a la chance d'ouvrir le score. Mais pour autant, on ne pensait pas être à l'abri. Et l'ambiance à ce moment là donnait plus envie de rentrer.
Joie de courte durée puisque les Sochaliens allaient vite revenir au score, puis aller devant. Vue du banc, l'égalisation nous a un peu dépité, mais le 2 à 1 a fait très mal.
A la pause, les Crocos semblent donc très mal engagés. D'autant qu'ils perdent un peu leur football., et encaissent un 3ème but. Ce but casse vraiment les jambes, analyse Moïse. Contre St Etienne aussi, on a 2 buts de retard, mais c'est en début de match. Là, il ne reste que 20 minutes à jouer et Sochaux a la mainmise sur la partie. Franchement, on ne les voit pas baisser de régime. A ce moment, le défenseur est toujours en train de s'échauffer. Il est même à 2 doights de rentrer quand JM Pasqualetti se plaint d'une petite douleur. Fausse alerte, Kandé retourne derrière les cages. J'avais envie de rentrer, de participer. Son souhait est exhaussé quand DON appelle ses 3 remplaçants. Le coach nous a juste donné des consignes de jeu. Et franchement, celui qui dit qu'a ce moment là il était sûr qu'on allait gagner, c'est un menteur.
Le pari est réussi, l'entrée des 3 hommes redonne des couleurs aux Crocos. Le 2ème but redonne de l'espoir. Peut-être que nos coéquipiers ont vu notre envie.Il fallait faire quelque chose, se reprendre pour le public, pour tout le monde. C'est un peu comme quelqu'un qui se noie et qui retrouve la surface. Il n'a qu'une envie c'est repartir. Et puis, il y a ce corner tiré par Julien Benhamou. je suis dans la surface, avec le mec qui me marque. Et c'est pas facile pour un défenseur de défendre sur ce genre de ballon. J'ai la chance de partir avant lui, la balle arrive au bon moment. Je la dévie juste et ça rentre. Kandé égalise et plonge les Costières dans une transe infernale. J'ai pas eu le temps de retomber par terre que tous les autres me sont tombés dessus. A ce moment là, j'ai pensé à Nicolas Weber, on s'était promis de penser l'un à l'autre si on marquait. Je crois que si j'avais pu, je serais allé le voir sur le banc. Mais j'ai pas eu le temps, sourit le défenseur.
Mais les Nîmois vont encore trembler, à l'image de cette interception de Kader, dans les pieds de Pasqualetti. On essaye de prévenir Jean-Marie, mais il y a trop de bruit et il n'entend pas. Honnêtement, quand j'ai vu partir Kader j'ai sprinté pour me replacer, mais j'éatis persuadé qu'il allait marquer.
La délivrance, elle, interviendra finalement dans la prolongation, sur ce ballon de Verschave "cafouillé" par Richert et qui s'en va mourrir derrière la ligne de but. Je ne sais pas s'il rentre. Je vois juste Mathias qui centre et ensuite je le vois se tourner et se mettre à courrir. Mon reflexe c'est alors de regarder l'arbitre de touche. Et là, c'est quelque chose de grand.
Les Crocos sont d'ailleurs restés de longues minutes après le coup de sifflet final pour profiter de ce moment. Sur le coup on ne réalise pas trop. Dans les vestiaires, j'éatis le 1er sous la douche. Et même là, je n'y croyais pas je pensais être dans un rêve, je me disais que j'allais me réveiller. C'éatit trop idyllique. Surtout pour moi, je rentre, je marque, on gagne, ce scénario était trop parfait.
A tel point que Moïse gardera son maillot en souvenir, lui qui d'habitude les donne à ses proches.
Les Crocos peuvent donc se reconcentrer sur le championnat, avant de reprendre rendez-vous pour les demi-finales cette fois. Ce sera en pleine féria, mais à Auxerre. Et cette fois encore, ils essayeront de faire chavirer le coeur de Dame Coupe.

La semaine du 28/04
6 Sissi
Edition du 22 Avril 2005


Les Nîmois sont à la noce !
Moïse Kandé, Marc Zanotti et Matthias Verschave ont un point commun : les trois Nîmois convoleront en justes noces à la fin de la saison. Prévoyants, les deux premiers ont déjà reporté la cérémonie. Pour l'instant, seul le dernier nommé l'a maintenue au samedi 4 juin.
Pourtant, ce jour-là, au Stade de France, Nîmes Olympique disputera peut-être sa quatrième finale de la coupe de France.

Artisans, comme tous leurs partenaires d'ailleurs, du nouvel exploit, réalisé mercredi aux Costières face à Sochaux (4-3 après prolongations) en quarts de finale, ils avaient oublié que tous les trois ans depuis 1996, Nîmes Olympique fait de Dame coupe sa maîtresse et l'accompagne au moins jusqu'en demi-finale.

Depuis la fameuse épopée qui avait même conduit la jeune bande à Pierre Barlaguet jusqu'au Parc des Princes, quatre présidents se sont succédé, huit entraîneurs ont dirigé l'équipe fanion et un nombre conséquent de joueurs a porté le maillot frappé du Crocodile, mais une seule constance : cette tradition qui perdure. « Si nous, joueurs, ne sommes que de passage dans ce club, c'est la preuve que le phénomène tient de la culture coupe des supporters nîmois », avance Siramana Dembélé en guise d'explication. Et ne cherchez pas dans les propos de l'ancien Cannois, encore auteur d'une performance taille patron, une quelconque amertume. « Venir voir un match de foot, c'est souvent un sacrifice financier. Il n'est pas illogique que l'on choisisse un match de gala à un match de championnat. Moi-même, j'achèterais plus volontiers une place pour un France - Brésil que pour un France - Hongrie. Néanmoins, j'aimerais jouer en National avec un tel soutien. Rien que pour voir... »

Aussi à l'aise ballon au pied que micro en main au point d'avoir animé de longues minutes l'après-match sur la pelouse face à des supporters qui ne voulaient plus quitter les lieux, le milieu nîmois a senti le public, « avec qui une relation forte s'est installée (Ollé-Nicolle) », lui donnerdes ailes et vu le doute dans les regards sochaliens. « A 2-3, racontait-t-il hier à l'issue d'un bref décrassage qui avait attiré la foule hier aux Courbiers, Piteau s'est adressé à Monsoreau pour lui dire : "Si on en prend un autre, on est mort." »

Pour avoir éliminé une quatrième équipe de L1 consécutive et offert toutes les émotions qu'un match de foot peut procurer, ces Nîmois-là, s'ils n'ont pas encore dépassé les héros de 96, les ont rejoints dans le cœur du peuple nîmois. La différence, c'est que la cuvée 2004-2005 court deux lièvres à la fois quand celle d'il y a neuf ans passait du meilleur au pire au point d'avoir été sauvée de la relégation en CFA au bénéfice de l'ancienneté.

« Il ne faut pas se laisser endormir par cet exploit. Je pense déjà à Besançon (où Nîmes jouera dès demain en championnat, NDLR) », déclarait une heure à peine après le coup de sifflet final un Marc Zanotti remplaçant de luxe jusqu'à présent et dont la clairvoyance, la technique et l'expérience seront précieuses dans ce sprint final.

Les Nîmois, dont tout le monde loue l'état d'esprit irréprochable, ont déjà la tête tournée vers le championnat. Reste à savoir si les jambes, pas épargnées par la répétition des matches, suivront.


Frédéric PRADES
6 Sissi
http://videojts.france3.fr/regions/popup.php?id=c34b_1214part1&portail=france3&m_OAS=regions.france3.fr/sud/videojt/1214regional/languedocroussillon&m_mmtrie=france3_regions_sud_videojt_1214regional_languedocroussillon

Vers 5mn50, interwieuv du DON après les images .
6 Sissi
http://eurosport.tf1.fr/home/pages/v4/l3/s22/e7060/sport_lng3_spo22_evt7060_sto709952.shtml
6 Sissi
Edition du 21 Avril 2005


Tout simplement énorme !
Les superlatifs vont commencer à manquer pour qualifier les performances de Nîmes en coupe de France. Avec les éliminations successives de trois clubs de L1 (Saint-Étienne, Ajaccio, Nice), on avait déjà beaucoup vu. Mais pas tout vu.
Hier, Pasqualetti et ses partenaires sont entrés dans l'histoire de la coupe de France en sortant Sochaux. Jamais un club du troisième niveau national n'avait sorti coup sur coup quatre pensionnaires de l'élite. Nîmes, toujours invaincu en coupe aux Costières ; Nîmes, demi-finaliste de son épreuve chérie tous les trois ans depuis 1996 ; Nîmes, donc, l'a fait. En s'offrant le luxe au passage d'inscrire la bagatelle de douze buts en quatre tours. Enorme !

Et pourtant, quand bien même Chavas avait ouvert le score à la 23e, obtenant la récompense d'une entame convaincante, qui aurait misé sur les Crocos quand les Doubiens, en l'espace de douze minutes, avaient pris le pouvoir ? Et profité de deux fautes de main de Duchèsne, que l'on pardonnera bien volontiers tant il a déjà sauvé les meubles en championnat, pour passer en tête grâce à Kader (27e et 39e).

Qui encore aurait osé parier sur un retournement de situation juste avant l'heure de jeu quand Ilan, d'une frappe à ras de terre de 25 mètres, pensait avoir fait le plus dur en inscrivant le troisième but ? Trois occasions, trois buts, le réalisme avait parlé. Pas encore ces vertus nîmoises que l'on croyait alors perdues.

Bien aidé, il est vrai, par des Sochaliens incapables de tuer ce match en dépit de quelques opportunités, poussé par un public 12e homme, Nîmes, réorganisé par un coaching payant, passant du 4-4-2 à un 3-5-2 avec les entrées de Kandé, Zanotti et Coulibaly, remettait de l'ordre dans son jeu et retrouvait ses valeurs. C'est Enza qui permettait d'y croire à la 72e. C'est Kandé, cinq minutes plus tard, qui arrachait les prolongations qui n'auraient d'ailleurs jamais dû avoir lieu si Kader n'avait pas vendangé son face à face avec Duchèsne alors que l'on était dans le temps additionnel.

Il ne pouvait plus rien arriver à ces Crocos qui bénéficiaient de ce petit coup du destin quand Verschave, avec l'aide de Richert, envoyait les siens en demi-finale.

A un match du Stade de France. Dans une ambiance de folie.

Les qualificatifs commencent vraiment à manquer...


Frédéric PRADES
Pascalou
=http://live.football365.fr/?cfrance_2004-2005/cfrance0405_4/36745) Film du Match Complet
Pascalou
Le Film du match résumé
Pascalou
LA FEUILLE DE MATCH
Pascalou
lequipe.fr a écrit :

20/04/2005
Foot - Coupe : Nîmes, c'est vraiment fou !


Incroyable mais vrai! Après Saint-Etienne, Ajaccio et Nice, Nîmes (National) a signé, mercredi après-midi, un nouvel exploit en sortant en quart de finale de l'épreuve un quatrième club de l'élite, le FC Sochaux battu 4-3 à l'issue de la prolongation au terme d'une rencontre proprement incroyable.

Les Crocodiles sont entrés dans l'histoire de la compétition puisque jamais une équipe amateur n'avait encore réussi pareille performance. Mieux, depuis 1985 et Nantes, aucune équipe n'a réussi à éliminer la formation gardoise sur ses terres. Avec quatre clubs de L1 à leur tableau de chasse, les Nîmois s'affirment de plus en plus comme une équipe dont il va falloir se méfier jusqu'à la fin de l'épreuve.

Comme face à Saint-Etienne en 32e de finale, Nîmes s'est extirpé d'une situation périlleuse en effaçant un passif de deux buts. Menés 1-3 peu avant l'heure de jeu, les Gardois ont puisé dans leurs ressources pour aller décrocher une victoire extraordinaire pour le plus grand bonheur de leur public. Le FC Sochaux, après avoir été mené au score depuis la 23e minute sur un but signé Chavas, auteur d'une excellente frappe croisée mettait petit à petit son jeu en place et réussissait l'égalisation dans la foulée grâce à Kader (27e), lequel donnait l'avantage à ses équipiers à la 39e minute.

Avec deux buts d'avance, les Sochaliens géraient tranquillement leur avance avant de subir le retour en boulet de canon des Crocodiles. Avec trois joueurs frais entrés à la 69e minute de jeu (Kandé, Zanotti et Coulibaly), l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle siganit un véritable coup de maître. Les Nîmois réduisaient le score par Enza-Yamissi (72e) d'une frappe puissante à bout portant, puis Kandé obtenait de la tête sur un corner de Benhamou l'incroyable égalisation dans une enceinte en délire (77e). Sochaux aurait même pu achever sa proie dans les arrêts de jeu du temps réglementaire, mais Kader, parti seul au but après que Pasqualetti eut perdu le ballon, manquait le cadre par manque de jus et de lucidité. Sur un centre-tir vicieux très mal apprécié par Richert, Matthias Verschave, le buteur maison, signait finalement à la 105e minute son 6e but personnel en Coupe de France qui envoyait les Sochaliens en enfer.

Pascalou
Laurent Gutting - Miidilibre.com a écrit :

Duchèsne : « Ça va bouillir ! »
Le gardien croco se réjouit de jouer ce quart dans un stade plein.
Deux mois après Nice, l'exploit peut-il se répéter encore aux Costières face à Sochaux ?
Quand on est compétiteur, on rentre sur le terrain pour gagner.
S'il y a exploit, il sera encore plus retentissant parce qu'à mes yeux, Sochaux est le plus fort adversaire que nous avons eu à jouer en Coupe. Mais ce n'est pas pour ça qu'on va les regarder jouer.

Qu'est ce qui a fait votre force contre Saint-Étienne, Ajaccio puis encore Nice ?

C'est la mentalité qui fait la différence. Souvent, la motivation du petit club est supérieure à celle de l'équipe de D 1. Ce qui nous a permis de jouer plus libéré. Il faut souligner aussi que nous avons eu un maximum de réussite, avec le centre tir de Julien (Benhamou) qui nous permet de réduire le score à 2-1 avant la mi-temps contre Saint-Étienne et le penalty accordé en fin de match contre Ajaccio avec prolongations à suivre...

... Mais le 4-0 infligé à Nice, ce n'est pas que de la réussite.

Non ! C'est notre match le plus abouti en Coupe. Personnellement, je n'ai eu qu'un ballon chaud à négocier et j'ai passé une soirée tranquille. Si on reproduit ça, on ne sera pas loin de la demi-finale.

Comment expliquez-vous le phénomène nîmois en Coupe ?

L'explication, je ne l'ai pas. Peut-être que le public d'ici, attiré par la corrida, attend que les joueurs se transcendent pour qu'on lui offre la mise en mort, entre guillemets, à la fin de ces matchs couperets. Mais je pense que c'est difficile à expliquer...

Et que répondez-vous à ceux qui pourraient vous accuser de choisir vos matchs ?

Cette saison, le mental de l'équipe est irréprochable. Il n'y a aucun quiproquo, notre objectif, c'est la montée en Ligue2. La meilleure preuve est que notre bon parcours en Coupe ne nous empêche pas d'avoir toujours notre destin dans les pieds, si je puis dire, en championnat. Les supporters ne s'y sont pas trompés. Ils ont bien vu qu'on n'avait pas choisi nos compétitions. Sans cet état d'esprit, on ne serait plus dans le coup.

Les Costières sont même dans d'excellentes dispositions...

Vendredi contre Tours, on a senti le stade derrière nous. Même contre Raon, quand on perd 1-0, on a remarqué que le public n'avait pas sifflé. Pour Sochaux, c'est complet et ça va bouillir !

Humainement, Nîmes possède son meilleur groupe depuis des lustres. Ne serait-il pas dommage que l'aventure commune ne trouve pas sa concrétisation sportive ?

J'en suis à ma troisième saison à Nîmes et au niveau du groupe, il n'y pas photo (sic !). Nous sommes solidaires et cet état d'esprit fait la différence par rapport aux années précédentes. On serait très frustrés de tomber au pied du podium du National en mai. Pour ce qui est de la Coupe, notre parcours est déjà exceptionnel...

 
Retour au forum
 
créer forum