Sujet : Après la défait à Pau et avant la Coupe | | Posté le 08-05-2005 à 12:33:30
| Nîmes : retrouver vite la flamme On a connu J-L Gazeau plus remonté. Vendredi soir, dans les travées du stade du Hameau, où ses hommes venaient de subir leur 6ème défaite de la saison, la 3ème consécutivement (2-0), au terme d'un match comptant pour la 35ème journée qui ne restera pas comme le plus abouti de la saison, c'est le moins qu'on puisse dire. Tout juste regrettait-il le méchant tacle de Labat sur Cantareil à la 73ème minute. Un acte pas digne de celui du Luizinho, un soir de mai 1976 à Geoffroy-Guichard qui avait privé Farizon de la finale de la coupe d'Europe jouée quelques jours plus tard, mais suffisament méchant pour que le président nîmois s'en émeuve. Surtout à 4 jours d'une demi-finale de coupe de France à Auxerre dont le jeune défenseur marseillais, à quelques centimètres près, aurait pu être injustement privé. A défaut d'être remonté contre son équipe qui n'avait pas connu pareille série depuis 2 ans, J-L Gazeau se voulait fataliste. Il faut tirer un trait définitif sur cette montée. Cette fois c'est cuit. Mais ce n'est pas a Pau qu'on l'a manqué. Sans remettre en cause l'état d'esprit d'un groupe au sein duquel il jure qu'il n'y a pas de tricheur, le président nîmois, une fois ayant reconnu que les pts perdus en début de saison étaient bien difficile à ratrapper (2 victoires, 4 nuls et 2 défaites lors des 8 premières journées), ne peut s'empêcher d'évoquer la Coupe. Lors des premiers tours, on a toujours dit que c'était mieux que des matches amicaux. Après, face à des équipes de L1, on a mis le doigt dans un engrenage. Mais il ne faut rien regretter. Les performance de ces joueurs dans cette compétition ont aussi été bénéfiques pour le club. Reste que la performance d'ensemble réalisée dans le Béarn n'est guère réjouissante avant d'aller déjouer Auxerre. S'il ne veut pas être réducteur et oublier tout ce qui a été accompli jusque là, DON en convient. Il a manqué tous les ingrédients qui font de nous une équipe ambicieuse. A Pau, on a été moyen, reconnaît l'entraîneur nîmois qui pointe du doigt la passivité de la défense en certaines circonstances, sur un coup de pied arrêté (corner) notament, qui amène le premier but palois. Le genre d'erreur qui se payera cash en Bourgogne face à Benjani et compagnie. Psychologiquement, dit encore DON, l'équipe a pris un gros coup derrière la tête après la défaite face à Sannois-Saint-Gratien. Il nous a manqué la flamme. Nîmes l'aura-t-il retrouvé d'ici mardi ? J'espère que l'équipe a seulement lâché dans la tête, tente de se convaincre JL G. Il faut penser à bien récuperer , conseille de son côté son entraîneur qui avait relégué sur le banc des remplaçants Verschave et Beyrac, histoire de les ménager un peu, et qui pourra à nouveau compter, mardi, sur Enza-Yamissi et Pasqualetti privés de déplacement dans le Sud Ouest respectivement pour cause de suspension et de blessure. J'epère qu'on aura assez d'orgueil et de resources, conclut-il. Il serait effectivement dommage que Nîmes termine en queue de poisson une saison qui a fait naître tant d'espoirs. Prades, ML du 08/05 |
| | Posté le 09-05-2005 à 13:42:15
| Edition du 09 Mai 2005 Nîmes au pied de l'Everest Les Crocos n'ont rien changé à leurs habitudes. En début d'après-midi, pour quelques nouvelles heures de route, eux qui sont rentrés de Pau (défaite 2-0) samedi à cinq heures du matin, c'est en bus qu'ils prendront la direction de l'Yonne. Ils ne s'arrêteront pas à Auxerre puisqu'ils ont élu résidence à une trentaine de kilomètres de la cité bourguignonne, à Joigny. Ils partiront dans la foulée d'une séance programmée ce matin à 9 h 30 aux Courbiers, à l'issue de laquelle le nom des seize heureux élus sera donné. Hier, pendant une heure et demie environ, c'est sous le soleil et dans le vent que les Crocos se sont entraînés. Pendant que Duchèsne et Vincent, les deux gardiens, travaillaient avec Philippe Debaty, Didier Ollé-Nicolle avait constitué deux groupes. Au programme du premier : un toro pour Clément, Chavas, Zanotti, Khelfa, Ferreira, Cachia, Canales, Fédèle, Douniama, Liron et Colloredo, parmi lesquels trois seulement feront partie du groupe qui sera retenu pour la demi-finale. Au programme du second : une mise en place tactique. Ils étaient onze pour dix places : Benhamou, Yao, Kandé, Pasqualetti, Cantareil, Oliveras, Dembélé, Enza-Yamissi, Coulibaly, Beyrac et Verschave. A en juger par cette mise en place, le coach nîmois pourrait innover demain soir sur la pelouse de l'Abbé-Deschamps en plaçant un joueur (hier, Kandé et Oliveras s'y sont collés) devant une défense à quatre (Benhamou, Yao, Pasqualetti, dont ce sera le retour, et Cantareil) et derrière un milieu à trois (Enza-Yamissi, suspendu à Pau, Dembélé et Coulibaly), Beyrac jouant devant en soutien de Verschave. « On a déjà franchi quatre cols, on se retrouve désormais devant l'Anapurna, image Didier Ollé-Nicolle. Dans ce match qui doit faire un peu plus grandir le club, la lucarne de qualification est petite mais on va essayer de s'y glisser. Les deux jours qui viennent, les joueurs doivent les vivre de façon merveilleuse. Je leur ai dit de s'éclater. » |
| | Posté le 09-05-2005 à 18:02:31
| Quand je lis ça, que je perçois le potentiel de ce groupe quand il joue à l'unisson, je veux croire qu'un exploit est possible. Mais quel que soit le résultat, une seule idée : QUEL GACHIS !! |
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