Passion Rouge
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GARI 30
Dimanche matin: mano a mano Javier Conde - Morante de la Puebla se déroula sous le soleil et une nouvelle fois avec un Mistral relativement fort. Petite entrée pour cette affiche!
Immédiatemment on s'aperçoit que Conde ne veut rien donner au public et laisse filer ses 2 premiers adversaires en refusant de venir les chercher à la capote, de les placer à la pique ou de leur tirer la moindre passe au dernier tercio! Résultat double bronca! Pour son dernier toro il fut guère meilleur...
Morante de la Puebla montra qq très belles passes de muleta avec du temple! Applaudi lors des ses 2 premiers adversaires, il bacla le 6° toro de cette matinée bien insipide! A revoir toutefois dans d'autres conditions.
Rarement vu de si mauvaises piques, qui ont values au picador après avoir saluer le palco, une bonne rasade de sifflets, un peu de vittel et qq projectiles!!!
GARI 30
Samedi soir: très intense faena de Denis Loré contre le 5° toro de Samuel Flores. Porteur d'une armure très relevé et très large, le toro n°93 accrocha le gilet au début du dernier tercio et manqua de blesser à plusieurs reprises le nimois. Ce dernier montra un extrême courage pour affronter ce tueur et finit par corriger définitivement les coups de tête de son adversaire et de tirer, malgré le vent, qq séries très agréables. Une grosse oreille!
Antonio Ferrera réchauffa les arènes glaciales par son enthousiasme, notamment aux banderilles, et bénéficia du 6° toro - le meilleur d'un bon lot de Samuel Florès - pour s'ouvrir une "petite" Porte des Consuls après avoir coupé 1 oreille à son 1° toro. Le président donna généreusement une vuelta al ruedo au sixième qui ne montra pas grand chose à la pique et qui aurait mérité meilleur "traitement" durant la faena.
Enfin Stéphane Fernandez Méca, pour sa despedida dans ses arènes, ne fut à aucun instant en mesure de capter l'attention du public. Un vent violent et la mise à mort de son premier totalement raté à ruiner ses ambitions et baissa rapidement les bras à son 2° adversaire.
Pascalou
Vendredi 16 Septembre : 1ère corrida de féria.

En cette fin d'après-midi nous retrouvont les bancs de l'amphithéatre romain, bancs mis à notre disposition pour un prix carrément prohibitif (53.20 au 12eme rang contre 43€ pour un 2eme rang à Bilbao...).

Un lot excécrable de LAS RAMBLAS sera combattu par Enrique Ponce, El Juli et Juan Bautista

On commence par un toro directement remplacé pour boiterie flagrante et c'est donc à un sobrero que va se mesurer Enrique Ponce.
Le maestro valencian fera lors du combat motre de toute sa technique mais aussi d'un formidable temple dont il a le secret. La faena sera menée de main de maitre et tout le monde pense à l'oreille au moment de la mise à mort. Mais voila le toro pose un gros probleme et donne chaque fois un coup de tete très dangereux au moment ou le matador s'engage pour estoquer, Ponce frisera la correctionnelle à plusieurs reprises et tuera finalement d'une demi épée et d'un descabello. Salut au tiers. Son deuxième combat se verra abregé par le vent qui souffle en rafales très dangereuses et aussi par le manque d'envie du matador, pas disposé à prendre des risques. Silence.

El Juli se présente à Nîmes tout juste remis d'une cornada de 20 cm à la cuisse il y a 6 jours. Malgré l'apparente douleur le madrilène fera étalage de sa technique lors d'un premier combat pourtant peu aidé par un toro faible et de peu de caste. Saluts. C'est lors de son deuxième toro, une carne sans charge et sans noblesse, que Julian va retourner tous les vrais aficionados en toréant par séries droitière magnifiques, toutes sur un pas, sans jamais céder un pouce de terrain et avec toujours la jambe mise en avant (un détail qui aura son importance plus loin). Bref un grand moment de tauromachie, récompensé par une oreille méritée et de grande valeur. Julian est grand qu'on se le dise !

Juan Bautista vient dans la cité romaine pour faire fructifier son triomphe arlésien. Beaucoup ont quelques doutes sur la valeur de ce triomphe et dès son premier combat tout le monde se conforté en ce sens. J'aime pas être méchant mais Jean-Baptiste avait eu la bonne idée de prendre une année sabatique....il aurait du la prolonger, ce garçon n'a rien à apporter à la corrida, faible techniquement et artistiquement, il n'avance jamais la jambe, ne se croise pas et présente un manque d'engagement et d'envie affligeant. Je me demande encore comment il a coupé une oreille à son premier toro....ce style (ou non style) plait apparement au public de féria...tant mieux pour lui, moi j'éviterais d'aller le voir dorénavant. Il a la chance d'alterner avec les 2 plus grands actuels et devrait apprendre à leur contact pour essayer de retrouver les bases du toreo qu'il semble n'avoir jamais connues. Merci pour rien JB et à jamais j'espere...
 
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