| Dernières réponses | |  Sinceres condoleances
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| |  quelle semaine horrible pour les amoureux de nimes , sinceres condoleances a la famille et tout ses proches  , mais bon il aura suivi son pote de quelques jours , il vont pouvoir monter une tres belle equipe la haut comme disait sissi ailleurs je crois
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| | Maurice Lafont n'est plus.
NO pleure encore l'un des siens. En début de semaine, c'est l'emblématique Kader Firoud qui s'en ait allé.
Au paradis des footballeurs, il a été rejoint hier par Maurice Lafont qui s'est éteint à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie, à la clinique des Franscicaines de Nîmes.
Maurice Lafont est une figure importante de NO. Il est né à Villeneuve-St-Georges, dans le Val de Marne, c'est dans la capitale gardoise qu'il a grandi, allant à l'école du Mont-Duplan. Ses premiers ballons, c'est sous les couleurs des cheminots Nîmois qu'il les a tapés, avant de rejoindre le club croco (1er match professionnel au Havre en avril 1950, signature de son contrat 4 mois plus tard). Ancien cheminot, il héritera du surnom de "la bièle", parce qu'il travaillait aux chemins de fer, qu'il était grand et avait de longues jambes , se souvient Pierre Barlaguet, son partenaire pendant quelques saisons.
Evoluant au poste de demi, aile d'abord, puis centre en fin de carrière, Maurice Lafont était un battant qui symbolisait bien l'esprit Nîmois.
C'est lui qui portait le brassard de capitaine en 1958, face à Reims, en finale de la coupe de France. C'était un travailleur, un joueur dangereux à l'approche des buts et adroit dans les frappes de balle et les reprises de volée , raconte Pierre Barlaguet.
1958, année faste pour Maurice Lafont. Le Nîmois est en effet sélectionné pour la phase finale de la Coupe du monde en Suède et fête sa première cape face à l'Allemagne (succès 6-3) en match de classement pour la 3ème place. Cette année-là, il portera à 3 autres reprises le maillot tricolore en match officiel.
Vainqueur de la coupe Drago en 1956 avec NO, Maurice Lafont, prêté une saison à Grenoble (1951, 1952) durant son long séjour Nîmois, sera transféré à Toulon en 1959. Après un passage par Lyon, il terminera sa carrière de joueur à Montpellier avant d'embrasser celle d'entraîneur à Châteauroux, Bagnols-sur-Cèze, Vichy puis Cherbourg.
Après le football, il se lance dans le commerce (il sera longtemps cafetier à Nîmes et dans le Vaucluse). Depuis une quinzaine d'années, il s'était définitivemant installé à Montaren avec Andrée, son épouse.
Maurice Lafont avait 2 enfants, Martine et Jean-Didier.
Ce matin, Nîmes Olympique pleure encore l'un des siens.
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