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|  Posté le 29-04-2005 à 13:36:20   
| Edition du 29 Avril 2005
Nîmes, cinquième, reçoit Sannois, troisième
Il ne reste plus que cinq matchs aux Crocodiles pour espérer atteindre leur objectif de montée en Ligue 2. A commencer par celui du jour à jouer aux Costières (20 heures) contre Sannois-Saint-Gratien, actuellement calé à la troisième place du National, à égalité de points (53 pts) avec Valence qui compte un match en retard, et une longueur d'avance sur les Nîmois.
Quinze jours après Tours (battu 1-0), les Gardois abordent un nouveau match au sommet face à des Franciliens qui demeurent comme le meilleur groupe des matchs retour juste derrière l'intouchable leader, Valenciennes (26 points pris en 14 matchs contre 30 pour les Nordistes), et juste devant Sète (24). L'Entente Sannois-Saint-Gratien restant sur deux victoires à Pau (1-2), futur adversaire des Nîmois en déplacement, puis contre Ajaccio (3-2).
« Sannois a éliminé Ajaccio de la course à la montée, à nous d'éliminer Sannois », confie Didier Ollé-Nicolle, le coach crocodile, qui replace la rencontre « dans le même contexte qu'avant Tours il y a deux journées... ». Quand, face à un concurrent direct, son équipe ne gâcha pas ses chances en championnat, à la veille de la Coupe de France.
Et l'entraîneur nîmois de saisir la balle au bond pour expliquer : « Nous avons quatre à cinq matchs à gagner impérativement d'ici à la fin de saison pour atteindre notre objectif, la montée. En Coupe de France, nous avons réussi à battre quatre équipes de D 1, il n'y a donc pas de raison de ne pas y arriver face à quatre équipes de National. »
En positivant, il est à noter qu'en championnat et / ou Coupe, les Crocodiles ne sont éliminés d'aucun des deux tableaux. « Il ne nous reste que des finales à jouer, et avec le même état d'esprit qui nous a réussi devant Sochaux... »
Hélas, trois jours après le quart de finale victorieux contre les Lionceaux, et malgré une bonne prestation collective, Nîmes Olympique chuta à Besançon (1-0).
Alors, avant cette rencontre au sommet,et l'opposition entre deux des meilleurs buteurs du National, le Nîmois Verschave et le Francilien Lempereur, ancien de la maison croco (11 buts chacun), Jean-Louis Gazeau s'est adressé au groupe hier au début de l'entraînement. « Juste pour leur dire qu'on ne peut pas brûler indéfiniment des jokers », relatait le président nîmois. Sous peine, effectivement, de ne plus avoir les cartes en mains, même avec une ferme envie de jouer...
Laurent GUTTING 34e journée : Nîmes (5e, 52 pts) - Sannois-St-Gratien (3e, 53 pts
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| Posté le 30-04-2005 à 15:06:58
| Nîmes, la montée, c'est cuit !! 
Hier soir, Nîmes a concédé devant son public la défaite de trop.
Ils étaient mal, les Nîmois, à la pause. Mal dans leur jeu, qu'ils étaient dans l'incapacité de déployer, éttouffés qu'ils étaient par une formation de Sannois emballante. Mal dans leur tête, certainement aussi, car ils étaient normalement menés par des Parisiens sereins qui avaient tout : détermination dans les duels, organisation presque sans faille et football collectif d'une limpidité exemplaire.
En moins de 10mn, Lempereur avait déjà eu 2 opportunités, mais Duschène avait eu la main ferme sur son tir de face et sa tête avait été trop molle pour être décisive (7ème te 10ème). Comme il y avait eu aussi ces 2 essais de Sitruk, une frappe qui s'envolait du côté opposé (14ème) et un slalom dans l'axe achevé par un tir qui touchait l'extérieur du poteau gauche (26ème), ça ne sentait pas bon pour les Crocos. Pas au mieux derrière et en milieu où les pertes de ballon étient nombreuses, sans solution ni rythme en attaque, Nîmes subissait et ne donnait pas de vie ni à voir beaucoup de mouvements. Il y avait pourtant eu quelques (mini) occasions, mais Beyrac avait été trop court sur ce centre devant le but d'Enza (8ème); mais Khelfa n'avait pas prit sa chance au tir après une percée plein champ (20ème). Les Crocos auraient pu sauver la mise sur ces coups-là, la logique les rattrapait finalement. Sur son aile gauche, après un relais avec Carnot, M'Bvoumin déposait le ballon sur Lempereur, seul, qui décroisait sa tête (0-1, 34ème). Dans la foulée, Duschène était à la parade devant Aloo-Efoulou (36ème) pour éviter la douche froide.
A la reprise, DON adaptait son dispositif à la situation, critique, alignant un 3-3-4 qui ne portait pas aussitôt ses fruits. Nîmes poussait, mais se faisait piéger. Si Duschène avait été impeccable devant Carnot (55ème), il était abandonné par sa défense sur ce centre de Sitruk qui trouvait la tête de Lempereur, encore démarqué (0-2, 62ème). Impardonnable.
Avec ses qualités morales, plus qu'avec son jeu, avec abnégation et coeur, avec plus d'intentions, aussi, Nîmes, qui passait pas loin du 0-3, Dembélé sauvant sur sa ligne (72ème), reversat le cours des choses. Verschave reprenait de la tête un centre de Benhamou (1-2, 74ème). Puis après un tir de son compère d'attaque repoussé de la main par Béhary, Coulybali égalisait sur pénalty (2-2, 78ème). A défaut d'avoir agi, Nîmes avait réagi. Mais en cherchant la gagne, il laissait des boulevards aux adroits Parisiens. Duschène était solide devant Potier, il ne pouvait rien face à Carnot qui avait tout le loisir de saisir sa lucarne droite (2-3, 86ème).
C'était la défaite de trop.
Albenque, ML du 30/04
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| Posté le 02-05-2005 à 13:20:30
| Edition du 02 Mai 2005
Sète ne rit pas, Nîmes pleure déjà
C'est aujourd'hui une certitude, la saison prochaine, il n'y aura pas trois clubs languedociens en Ligue 2. Battu vendredi aux Costières par Sannois (3-2), Nîmes Olympique a laissé passer son tour. Trois défaites dont deux à la maison et deux nuls pour une seule victoire lors des six dernières journées, « on a ce que l'on mérite », constate Didier Ollé-Nicolle qui ne veut pas encore tourner définitivement la page : « Il faut être digne de tout ce qui a été fait jusque-là.
Ce serait dommage d'avoir redressé la barre pour partir en brioche sur la fin. On est pro et on a un écusson à respecter. Il faut aussi éviter d'avoir des regrets au cas où les quatre points (1) tomberaient dans l'escarcelle. »
Avant la demi-finale de Coupe de France à Auxerre, mardi prochain, l'entraîneur croco, après réflexion, a donc annoncé : « On ne va pas lâcher le match à Pau vendredi en envoyant une équipe bis. Non, pour retrouver agressivité, rythme et splendeur, pour pousser l'aventure au bout, il n'y a qu'une préparation : le travail, le sérieux et un bon match dans le Béarn ».
Il n'y aura pas trois clubs languedociens en L2 la saison prochaine. Y en aura-t-il au moins deux ? Ce n'est pas encore sûr, loin de là, car le FC Sète, depuis son succès à Raon-L'Etape en match en retard, joue à la tortue (trois nuls d'affilée) et voit les lièvres Valence et Sannois, qui a fait forte impression aux Costières, lui revenir dessus. Les deux clubs ne sont qu'à deux longueurs derrière et les Valentinois ont en plus un match en retard face à Bayonne encore dans leur manche...
C'est dire si les Héraultais, revenus avec le point du nul de Romorantin (1-1), ont le "feu aux fesses" et auront intérêt à s'imposer samedi soir face à Croix-de-Savoie, dans le stade Louis-Michel. A quatre journées du final, les hommes de Calabuig ont quand même toujours leur destin entre leurs pieds, il ne faut pas l'oublier. Les Nîmois aimeraient bien être dans la même situation. Mais si Sète ne rit pas encore, le Croco pleure déjà.
T. A. (1) Nîmes, qui n'a pas obtenu gain de cause en 1re instance ni en appel
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| Posté le 02-05-2005 à 14:01:59
| Nîmes : la symphonie inachevée
Voilà, c'est fini. Le rêve ne s'est pas concrétisé , lâché DON samedi matin aux Courbiers, hippodrome qui avait tout de la morne plaine au lendemain du revers, le 2ème d'affilée, devant Sannois (2-3). Tout aussitôt, l'entraîneur nîmois qui avait laissé ses troupes se décrasser seule, préférant s'évader avec son adjoint Armand Sène le temps d'un footing, affinait sa formule : On est restés dans le rêve , expliquant que les joueurs avaient manqué de détermination pour aller au bout de ce rêve, justement.
Il faut avoir de la mémoire, ne pas oublier tout ce qui nous a fait vibrer. J'ai un grand respect pour ce qu'a fait le groupe cette saison, mais ce n'est pas suffisant , note DON qui poursuit son analyse : Ce groupe est très réceptif et très gentil . C'est un trop bon groupe peut-être. Entre nous, il aurait fallu se faire plus mal dans les paroles et dans les actes. Quant on se la raconte un peu, ça ne marche pas. La L2 s'étant cette année aussi dérobée, la conclusion s'impose d'elle-même : Un tiers du parcours avait été fait l'an passé, un 2ème tiers l'a été jusque-là et pour le 3ème, on sent qu'il manque un petit quelque chose.
Pour franchir ce dernier cap, qui n'est pas loin, NO a besoin de plus de maturité, de caractère, d'expérience et de détermination. Nîmes a besoin de tout cela, besoin des joueurs qui peuvent amener tout cela, pour savoir faire mal au bon moment , pour gagner en constance, car ce long championnat de National ne se joue pas sur quelques matches mais sur 10 mois.
Dans notre puzzle, il aurait fallu des joueurs plus vertueux, on le sait, on le savait. DON évoquait l'absence préjudiciable de Cédric Horjak, l'un des guerriers Crocos, même s'il était du fameux tryptique des trois R (Raon, Roye, Rouen), un raidillon que Nîmes n'a pas réussi à passer (2pts sur 9 engrangés) et qui a fait mal , l'équipe calant complètement derrière.
On se rend compte que dans notre dispositif et notre jeu, il est indispensable. Sans lui, Dembélé se retrouve orphelin car on n'a pas retrouvé la même base, la même emprise. Et quand on connaît l'importance du milieu...
Ces constats et ces manques, on les a retrouvés réunis dans la prestation fournie devant Sannois, vendredi. Il aurait fallu agir plutôt que réagir , résumera DON, avant de souligner qu' en terme d'éfficacité défensive et offensive , sa formation avait péché, tout comme dans le respect des consignes qui avaient notament porté sur Lempereur et Carnot, les 2 buteurs... C'est ce respect qui fait la différence pour aller plus haut. Il faut être plus costaud à certains postes. Pour le coach croco, qui parle de réfléchir et palier à nos manques, si l'an passé, peut-être que 8 ou 9 joueurs étaient opérationnels, le nombre est passé cette saison à 12-13 et il conviendrait de le porter à 16 ou 17 l'an prochain .
Pour Nîmes, et même s'il y a une demi-finale de Coupe à disputer, c'est donc déjà demain. Et se posent ainsi des questions : DON restera-t-il entraîneur ? Horjak et Dembélé pourront-ils refuser les propositions qui viendront de L2 ? Nîmes aura-t-il encore les moyens de ses ambitions ? Premières questions d'une longue série.
Albenque, ML du 02/05.
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