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|  Posté le 05-05-2005 à 13:04:22   
| Nîmes a la tête entre deux eaux
Le président Gazeau est entre 2 eaux. Je ne rêve pas debout mais j'y crois encore. Il ne s'avoue pas résigné parce que c'est toujours mathématiquement jouable , parce qu'il ne désespère pas récuperer devant le CNOSF (Comité national olympique du sport françis) qui recevra les dirigeants crocos le 12 mai ces 4 fameux points sur tapis vert. Sur ce dossier, on a raison et comme la raison finit toujours pas l'emporter, il faut jouer notre chance jusqu'au bout , formule-t-il.
Le lendemain du revers face à Sannois (2-3), reconnaîssant avoir été trop rapide dans (ses) premières conclusions, DON ne disait finalement pas autre chose: Il ne faut pas lâcher . Les joueurs ont-ils entendu le message ou ont-ils abdiqué, se concentrant plutôt sur la demi-fianle de Coupe à Auxerre ? Le gardien Cédrik Duschène a senti un relâchement.
On sent aussi de la tension aux Courbiers. Mardi, Ollé-Nicolle s'est prit de bec avec Beyrac qui a quitté la séance. Hier, c'est Verschave qui a eu des mots avec le jeune Canalès après un contact entre les 2 hommes. Scènes normales dans la vied'un groupe sauf qu'elle ont été plutôt rares jusque là. Moralement avec la déception, il y a des "pétages" de plomb, rien de grave, explique un joueur.
Motivés ou pas, les Crocos ont un match de championnat à disputer à Pau, demain. Je ne le crains pas trop, ce rendez-vous, sourit Duschène. Comme les choix vont être fait avant Auxerre, ceux qui joueront donneront le maximum sinon le coach ne les loupera pas. Réaliste, le gardien nîmois ne le cache pas: Par rapport à nos dernières prestations, on a rien à espérer. Mais comme subsiste un petit espoir, il pense qu'il faut s'y accrocher pour ne pas avoir de regrets, pour ne pas se dire "merde, on ne monte pas pour un point .
Avant de partir en terre béarnaise, Cédrik Duschène assurait hier : Si on a la volonté de faire un résultat, on pourra l'obtenir même si ce sera difficile face a une équipe relâchée. Le portier gardois qui a relevé une baisse de régime dans toutes les lignes, ces dernières semaines, estimait aussi : Il faut arrêter aussi l'hémorragie en défense en retrouvant une assise, en étant costaud. Il n'y a qu'à ce prix qu'on ramènera quelque chose de l'extérieur ou cela fait u moment (le 19 mars au Racing, 3-1, 27ème journée) que nous n'avons pas gagné.
Problème, Jean-Marie Pasqualetti, toujours perturbé par une inflammation de la voûte plantaire, ne s'est pas entraîné depuis le match de Sanois. Après cinq jours de soins, il a repris la course juste hier. Malgré le repos, la douleur est toujours là. On va serrer les dents, commentait le capitaine croco. Sera-t-il présent à Pau ou préservé pour Auxerre ? C'est du 50/50, pronostiquait hier DON. La décision sur sa participation ou non sera prise ce matin à l'issue de l'entraînement (9h45). En cas de forfait, le duo Kandé-Yao sera associé en charnière centrale. C'était le cas hier lors de l'opposition entre les probables et les possibles. Des probables disposés ansi : Duschène - Benhamou, Yao, Kandé, Cantareil - Chavas, Oliveras, Dembélé, Zanotti - Coulibaly et Verschave.
Albenque, ML du 05/05
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| Posté le 06-05-2005 à 13:26:06
| PAU FC-NIMES. -- Brillant en Coupe, Nîmes joue son joker pour la montée face à des Palois ayant besoin de victoire
Crocodiles affamés: Bernard Gaye
Matthieu Aernoudt Le milieu de terrain palois, en vue à Ajaccio, débutera sur le banc
NATIONAL
Qualifié pour la demi-finale de la Coupe de France qu'il disputera mardi à Auxerre, toujours en course pour la montée en Ligue 2, Nîmes aura marqué le National, cette saison, en s'illustrant ainsi sur les deux tableaux. Car ce ne saurait être le fait du hasard que de battre successivement quatre équipes de Ligue 1 qui avaient fait de la Coupe de France, l'un de leurs principaux objectifs.
Saint-Etienne et Ajaccio sont tombés aux Costières. Nice est étrillé, au tour suivant. Sochaux ne peut pas être surpris. Pourtant, après avoir mené 3 à 1, les pros sochaliens vont disparaître à leur tour, à la suite d'un incroyable retournement de situation : « Des moments intenses, exceptionnels à vivre », dit l'entraîneur nîmois Didier Ollé-Nicole, au moment de boucler son sac pour le déplacement à Pau.
Mais on ne joue plus dans la même division. Se déplacer chez un adversaire du ventre mou du National n'a pas la même saveur que de disputer une demi-finale de la Coupe de France. Pourtant, s'il veulent assouvir leurs ambitions légitimes de montée, les Nîmois doivent en passer par là : « C'est compliqué de revenir au quotidien », constate le coach des Crocodiles. Beaucoup moins de médias, beaucoup moins de public qui transcende les joueurs, « il faut être fort physiquement et psychologiquement pour retrouver ses émotions », ajoute Didier Ollé-Nicole. Samedi dernier, contre Sannois-Saint-Gratien, Nîmes a mis une mi-temps pour se mettre dans le match. Ce qui a permis aux Parisiens de mener rapidement 2 à 0. Avec beaucoup de volonté et de générosité, Nîmes est revenu au score, mais Sannois l'emporte sur la fin. Laissant les Crocodiles à leurs rêves de Coupe de France, mais à quatre points derrière pour la montée en Ligue 2.
Mauvaise série paloise. « On a pris un coup derrière la tête, ça va être difficile de se remettre dedans », craint l'entraîneur nîmois qui va devoir se passer de quelques titulaires pour ce déplacement à Pau. Il s'inquiète un peu : « Comment sont les Palois, en ce moment ? » interroge-t-il. Sur une mauvaise série de résultats, avec quatre défaites consécutives, mais toujours dans leur style de jeu : « Je suis content de la prestation à Ajaccio, où l'on avait pourtant mal démarré », dit l'entraîneur palois Marc Levy. Il cite tout particulièrement Matthieu Aernoudt qui a « réussi une bonne prestation ».
De quoi fonder quelques espoirs de renouer avec la victoire, ou tout au moins de prendre un petit point du match nul qui permettrait un maintien encore plus tranquille : « Heureusement qu'on avait 43 points, après Tours, dit le coach béarnais. Mais il nous en faut quelques-uns de plus. Sinon, nous voilà retombés dans les égarements des fins d'années précédentes. Espérons que le triste record établi la saison dernière, avec sept défaites consécutives pour les sept derniers matchs, ne sera pas battu.
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| Posté le 06-05-2005 à 19:15:04
| Capitaine ce soir en l'absence de Pasqualetti blessé, Siramana Dembélé pense que tout n'est pas encore perdu.
Le moral est-il bon ?
Après la défaite face à Sannois, on a pris un coup derrière la tête, mais on est gonflés à bloc. Il reste 4 matches, 12 points en jeu. Prenons-en le + possible.
Cette semaine a été agitée..
Quand on affronte un concurrent direct pour la montée, on a l'intention de frapper un grand coup. Quand on perd, on ne peut pas passer un semaine tranquille, ça laisse des traces. En sport individuel, on prend sur soi. En sport collectif, il y a des petites tensions. C'est logique dans la vie d'un groupe.
Ca vous inquiète ?
Non. Ce qui m'aurait inquiété, c'est qu'il n'y ait aucune révolte, que la fatalité l'emporte. Ce n'est pas le cas. De petites tensions, il y a toujours du positif à tirer. Et puis si notre prestation d'ensemble face à Sannois a laissé à désirer, il y a eu aussi de bonnes choses, comme le fait d'être revenu à 2-2. Il ne faut pas l'oublier.
Dans quel état d'esprit êtes-vous pour aller à Pau ?
Revanchards. On sent un véritable soutien et on a tous envie de rechausser les crampons et de se remobiliser.
Inconsciemment, n'avez-vous pas déjà la tête à Auxerre ?
En ce moment, on pense à Pau. Dans le groupe, on est tous clean avec ça. L'environnement et l'engouement que la demi-finale suscite rappellent, c'est sûr, que le match de Coupe est proche. Mais avant, qui n'aurait pas envie d'aller faire un très bon résultat à Pau ? Non seulement une victoire nous relancerait et conditionnerait notre fin de championnat, mais elle amènerait aussi la sérénité et un bon moral avant d'aller à Auxerre. J'ai lu que le Réal Madrid, avec 6 pts de retard sur le Barça, croyait encore au titre. Toutes proportions gardées, pourquoi nous, on aurait pas le droit d'y croire aussi ?
Ce soir vous porterez le brassard de capitaine. Un commentaire ?[g]Je le prend comme la reconnaissance de mon travail. Mais j'espère surtout que Pasqua va très vite retrouver et sa place et son brasard. L'homme fort de l'équipe, c'est lui. Moi, je ne suis là que pour assurer l'intérim, le + court possible je l'espère.
Prades, ML du 06/05
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