| | | | | 6 Sissi | Pas de bla-bla, du résultat ! | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1888 messages postés |
| Posté le 19-04-2005 à 12:46:49
| Edition du 19 Avril 2005 Lacombe : « Nîmes est favori » Des gens de l'Aveyron, il a ce respect de la vie et de ses valeurs. Il a gardé, aussi, cette sobriété, parfois excessive, qui met les autres dans l'embarras. A bientôt 50 ans, Guy Lacombe, originaire de... Villefranche-de-Rouergue, n'a surtout pas envie de renier ses origines. Et pourtant, celui qui joua cinq saisons au club local - « j'habitais Villeneuve d'Aveyron mais, là-bas, il n'y avait pas d'équipe cadette » explique-t-il -, est aujourd'hui un entraîneur à la mode. Le genre de technicien dont on parle avec insistance dans les plus grands clubs français (Paris, Lyon, Nantes...) ou étrangers (Porto, Tottenham). « Le métier est tellement éphémère qu'il n'est pas question de s'emballer. Un jour, peut-être, Guy Lacombe ne sera plus entraîneur. Mais Guy Lacombe, amoureux de la vie, passionné de football et respectueux de ses origines, je le resterai à vie. » Partir de Sochaux, l'éventualité devient au fil des jours une certitude. Aussi, après avoir remporté une coupe de la Ligue (lors de la saison 2003/04) et permis au club doubiste de renouer avec son passé européen, Lacombe a très envie d'offrir à ses joueurs un nouveau, et dernier, week-end au stade de France. « Nous y sommes allés deux ans de suite (NDLR : battu par Monaco et vainqueur de Nantes l'année suivante). Alors pourquoi pas une troisième par le biais de la coupe de France ? Cela me plairait d'aller au bout car il s'agit d'une épreuve populaire, prisée par les clubs amateurs et les vrais amoureux du football. Comme moi... » Petit bémol, la route de Paris passe par un succès aux Costières, demain (17 h), lors d'un quart de finale à sensation. Opposé à des Nîmois n'ayant pas forcément l'habitude de plier sur leurs terres, le Sochalien ne tarit pas d'éloges sur des Gardois « talentueux. Il s'agit d'une équipe qui n'a pas le niveau de National, mais celui de Ligue 2. Cela risque justement de lui coûter l'accession. En coupe de France, en revanche, cette équipe peut développer le jeu qu'elle affectionne. Cela a débouché sur des succès face à Saint-Étienne, Ajaccio et un carton face à Nice. Qui peut se targuer en Ligue 1, hormis Lyon, d'avoir réussi une telle performance ? » Fort de cette constatation crédible, l'Aveyronnais a déjà posé les jalons d'une rencontre prometteuse et forcément indécise. « Demain, il n'y aura aucun doute dans mon esprit. Le favori de la rencontre sera Nîmes et pas Sochaux. Mon équipe sera uniquement dans un rôle d'outsider. » Un vrai discours d'Aveyronnais... J.-M. I.
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| 6 Sissi | Pas de bla-bla, du résultat ! | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1888 messages postés |
| Posté le 19-04-2005 à 13:01:18
| Il n'a pas l'intention de nous mettre la pression des fois ! Non non M Lacombe, si NO se fait battre par Sochaux, il sortira la tête haute. Si c'est l'inverse, suis pas persuadée que vos joueurs aient le même sentiment.
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| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 07:19:49
| lequipe.fr a écrit :
19/04/2005 Nîmes, le défi lancé à Sochaux Mal placé en Championnat pour assurer une troisième participation consécutive à la Coupe de l'UEFA, le FC Sochaux, tenant du titre de la Coupe de la Ligue, mise sur la Coupe de France pour embellir sa fin de saison et retrouver l'Europe l'an prochain. L'équipe de Guy Lacombe ne se fait cependant aucune illusion sur la facilité de l'épreuve qui l'attend à Nîmes, mercredi en quart de finale (17h00). L'équipe de National semble marcher sur les traces de son épopée de 1996. Membre du défunt CN1, l'équipe gardoise avait atteint la finale après une série d'exploits. Cette année, Nîmes a déjà éliminé Saint-Etienne (3-2), Ajaccio (1-1, 4-2 tab) et Nice (4-0). «Ces jours de Coupe, on est béni et nous sommes en réussite», résume le défenseur et capitaine nîmois Jean-Marie Pasqualetti. Les chiffres lui donnent raison. Les Nîmois joueront mercredi leur 51e match de Coupe de France en cinq ans et leur cinquième quart de finale en dix ans. «Peut-être aussi que certains clubs de Première division privilégient la Coupe de la Ligue à la Coupe de France. Mais ce ne sera pas le cas de Sochaux, obligé de gagner pour être européen l'an prochain» relève le joueur nîmois. Nîmes vise aussi la L2 «Il y a seulement une tradition complètement irrationnelle et un véritable engouement, c'est la passion d'une ville pour la Coupe de France et un environnement particulier prêt à s'enflammer qui transcendent les joueurs, indique le président nîmois Jean-Louis Gazeau pour expliquer la réussite de son club en Coupe. C'est bien simple, aucun joueur actuellement, avant de venir à Nîmes, n'a connu un quart de finale de Coupe de France». Matthias Verschave, auteur de onze buts en championnat et cinq en Coupe cette saison, suggère que «peut-être les clubs de L1 ne savent tout simplement pas se recroqueviller quand il le faut » contre Nîmes. « On ne cogite pas, la pression n'existe pas, on ne se prend pas la tête et il y a un public formidable derrière nous», ajoute-t-il. Contrairement à Sochaux, Nîmes a cependant des objectifs très chauds en Championnat, puisque l'équipe peut encore obtenir une accession en L2. Le club est 3e à égalité de points avec Valence, qui a un match en moins, et le Racing CF. Gêné en défense par les indisponibilités de Diawara, Daf et Tall, Sochaux devra serrer les dents pour maintenir la propreté de sa copie. Le club franc-comtois n'a encaissé aucun but au cours des tours précédents. Nîmes a moins de soucis d'effectif. Cédric Horjak (adducteur droit) et Benjamin Oliveras (suspendu) sont les seuls absents. Les équipes probables : NÎMES : Duchesne - Behamou, Pasqualetti (cap.), Yao, Cantareil - Chavas (ou Coulibaly), Dembélé, Khelfa, Enza-Yamissi - Beyrac, Verschave. SOCHAUX : Richert - Boudarène, Potillon, Monsoreau, Mathieu - Isabey (cap.), Pitau, Lonfat, Oruma - Ilan, Kader. |
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| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| | Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 07:26:20
| l'est républicain a écrit :
Le passage à l'acte Cet après-midi à Nîmes, Sochaux devra prouver que son histoire avec la Coupe de France est plus qu'une idylle passagère. Il faut confirmer l'engagement. MONTBÉLIARD. On a beau écarquiller les yeux pour analyser les archives des vingt dernières saisons, on ne peut pas dire que l'équipe sochalienne ait entretenu avec Dame Coupe de France des relations très suivies. En vingt années de liaison, les ponts ont été rompus à huit reprises au terme du tout premier rendez-vous sérieux (1/32e de finale) et six fois après le deuxième. Et si l'on excepte la finale de 1988, perdue aux tirs au but face à Metz, suivie un an plus tard d'une tentative de réconciliation (demi-finale perdue elle-aussi aux tirs au but face à Monaco), les feux de l'amour se sont bien trop vite consumés. On retrouve certes la trace de deux quarts de finale, en 1985 face à Toulouse et en 1991 devant Rodez, mais sans que l'idylle n'ait débouché sur quelque chose de concret. C'est pourquoi le troisième essai de rapprochement, programmé cet après-midi au stade des Costières, peut être considéré comme un possible engagement. A cette seule nuance que le supposé repas de fiançailles aura vraiment des allures de corrida à deux pas des superbes arènes romaines. « On sait ce qui nous attend. L'ambiance, le terrain, la pelouse. C'est cela la Coupe de France », souligne Lionel Potillon. « Je ne pense pas qu'il y aura une grosse différence de niveau entre les deux équipes. Ce sera comme un match de Ligue 1. Avec simplement un éliminé au bout du compte », ajoute Sylvain Monsoreau. La guerre des nerfs Le défenseur sochalien préconise le respect de l'adversaire comme principe de base à appliquer ce soir aux Costières. « Mais le respect, ce sera justement de jouer à notre meilleur niveau, de manière à bien montrer que nous ne prenons pas nos rivaux à la légère », ajoute-t-il. Du côté nîmois, on prétend que la lutte pour la montée est l'objectif prioritaire de la saison. Et que dans cette optique, le match de samedi à Besançon revêt une importance encore plus grande que celui de ce soir. Entre les déclarations et les actes, il y a forcément un fossé. Celui où coulent les flots qui alimentent l'indispensable guerre psychologique et l'intox dans lesquelles baigne ce type de rendez-vous. D'ailleurs, quand on lui rapporte que Guy Lacombe prétend que sur son terrain Nîmes sera le favori de ce quart de finale, son homologue gardois choisit le terrain de l'humour pour répondre. « Je vais aller de ce pas demander une grosse augmentation à mon président. Car si nous, équipe de National, sommes favoris face au septième de Ligue 1, cela signifie que le niveau du football français n'est pas celui qu'on pense ». Avec quelle défense ? Didier Ollé-Nicolle rappelle également, en brandissant l'info comme un porte-bonheur, qu'il a déjà entendu ce discours dans la bouche de MM. Baup, Courbis et Rohr, entraîneurs des équipes qui se sont inclinées lors des tours précédents aux Costières. Hier, Guy Lacombe a dirigé une dernière séance à huis clos avant de sonner l'heure du départ pour le Gard. Il a retenu un groupe théorique de 17 noms, même si celui de Santos, consigné sur cette liste provisoire, n'a qu'une chance sur cent d'apparaître sur la feuille de match ce soir. Le coach sochalien n'a aucune envie de prendre le moindre risque et d'hypothéquer la fin de saison de son attaquant. C'est de toute façon en défense qu'apparaissent les problèmes. Diawara, Daf, Tall blessés, Lavie et Rey suspendus, les moins de 18 ans et la réserve jouant eux-aussi aujourd'hui, les solutions ne sont guère nombreuses. « Les problèmes finissent par nous rattraper », soulignait Guy Lacombe en faisant référence aux mêmes soucis apparus en début de saison. Christian MANICOURT L'équipe (probable) : Richert (1) - Boudarène ou Paisley (2), Potillon (4), Monsoreau (5), Mathieu (3) - Isabey (7, cap), Pitau (8), Lonfat (6), Oruma (10) - Ilan (9), Kader ou Ménez (11). Remplaçants : Paisley ou Boudarène, Zaïri |
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| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 07:31:30
| fcsochaux.fr a écrit :
19 avril 2005 OUTSIDER CHEZ LE SPÉCIALISTE Mercredi, le FCSM aura fort à faire face à une équipe nîmoise qui joue certes en National, mais qui est invaincue depuis vingt ans à domicile en Coupe de France. Guy Lacombe estime même que les locaux seront les favoris de ce quart de finale. Entre Nîmes et la Coupe de France, c'est une véritable histoire d'amour ! Les Gardois n'ont certes jamais remporté l'épreuve, mais ce sont de véritables habitués aux exploits dans cette compétition. Ils disputeront même, mercredi aux Costières, leur cinquième quart de finale en dix ans. Tout le monde se rappelle, par exemple, leur épopée de 1996, lorsqu'ils avaient atteint la finale (défaite 2-1 contre Auxerre) après avoir sorti trois équipes de l'élite alors qu'ils évoluaient en National. Les parcours de 1999 (défaite 1-0 en demi-finale contre Nantes), de 2000 (élimination en quarts de finale par Bordeaux 1- 0) et de 2002 (défaite en demi-finale à Lorient) ont également marqué les esprits. Cette saison, les Crocodiles ont déjà accroché à leur trophée de chasse trois clubs de Ligue 1 (Saint-Étienne, Ajaccio et Nice) et rêvent de poursuivre l'aventure. Ils peuvent pour cela compter sur une incroyable réussite à domicile. Depuis la saison 1984-1985, le Nîmes Olympique ne s'est en effet jamais incliné à domicile dans une rencontre de Coupe de France et l'a emporté, depuis, vingt-et-une fois à domicile (à deux reprises après les tirs au but) dans cette épreuve. Si toutes les séries ont une fin, les Sochaliens savent l'ampleur de la tâche qui les attend mercredi, en fin d'après-midi (17 heures, diffusé en direct sur TF1). Guy Lacombe estime même que son équipe sera l'outsider face à un tel adversaire. Après avoir vu à l'œuvre le pensionnaire de National voici quelques semaines, le coach sochalien a en effet expliqué que "cela a conforté ce que je pensais. En National, ils en ont sous la semelle. Ils accélèrent quant ils le veulent grâce à leurs qualités individuelles. Ils n'ont pas un joueur formé au club et c'est une équipe fabriquée pour la L2 avec de bons joueurs de National et de Ligue 2 à l'instar de Enza, Coulibaly, Beyrac ou Verschave". Pour Alain Blachon qui s'est rendu vendredi dernier dans le Gard pour superviser une ultime fois les Nîmois, cette équipe est "costaud derrière et bien organisée, et possède de bons manieurs de ballon à l'image de Zanotti ou de Verschave ainsi que de bons tireurs de coups de pieds arrêtés notamment en la personne du latéral droit Benhamou". Malgré la notoriété de la Coupe de France, l'objectif prioritaire des joueurs de Didier Ollé-Nicolle reste la montée en Ligue 2. Pour l'entraîneur gardois, "le match le plus important de cette semaine franc-comtoise se déroulera à Besançon samedi", pour le compte du championnat. Cet objectif, déjà ancré dans les esprits des Crocos la saison dernière, est plus que jamais d'actualité après la victoire face à Tours vendredi dernier. L'exercice 2004-2005 avait pourtant mal débuté pour les hommes de Ollé-Nicolle mais après une semi-crise au sein du club, Nîmes n'a plus perdu, toutes compétitions confondues, qu'une rencontre face à Cherbourg (3-0, 21e journée). Guy Lacombe, conscient que les Crocodiles ne peuvent "ne pas jouer la Coupe" sait l'ampleur de la mission qui attend ses hommes dans un Stade des Costières archi-comble. Près de 20.000 personnes supporteront leurs favoris qui seront sublimés par cette ambiance qu'ils ne connaissent pas en National. Cet apport du douzième homme, non-négligeable, sera sans doute une des clés de la rencontre. Mais les Jaune et Bleu, qui ont l'expérience des stades de Dortmund, Milan, de Tbilissi, Lisbonne ou encore Marseille savent gérer ce genre d'ambiance. Les Sochaliens devront par ailleurs reproduire une prestation à la hauteur de celle fournie samedi dernier à Bonal devant les Monégasques s'ils veulent venir à bout des Nîmois. En terme de volonté, d'énergie, de détermination et d'unité, le match contre l'ASM a pu servir de parfaite préparation. Le souvenir des sorties en Coupe de la Ligue de la saison dernière face à Lens et Saint-Étienne également. Lacombe tient à préciser qu'il faut "un très très gros match de Coupe et bien sur avoir un peu de chance" pour atteindre une demi-finale. La dernière confrontation entre Sochaux et Nîmes avait été synonyme de fête : le FCSM était en effet devenu Champion de France de D2 le 18 mai 2001 La plus grosse interrogation côté franc-comtois demeure la composition d'une défense décimée par les blessures des trois sénégalais (Souleymane Diawara, Omar Daf et Ibrahim Tall). A noter toutefois que dans cette configuration, lors de la deuxième période contre Monaco, Sochaux n'a pas encaissé de but. "Grégory Paisley a bien tenu son rôle tout comme Lionel Potillon" rassure le coach sochalien qui conclu en expliquant que "tout le monde rêve autant que Nîmes de passer ce tour, mais il faudra le montrer sur le terrain"... |
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| Red forever | Et un ballon.........de rouge ! | Membre | | 199 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 08:52:26
| Super et merci! ET aussi félicitations pour le boulot que ça représente. Ce forum devient peu à peu un refuge de qualité et j'espère qu'il est garanti anti-boulets.
-------------------- Rouge dedans, Rouge dehors, Rouge toujours |
| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 09:52:21
| Garanti à vie anti-boulets |
| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 10:44:28
| Laurent Gutting - Miidilibre.com a écrit :
Duchèsne : « Ça va bouillir ! » Le gardien croco se réjouit de jouer ce quart dans un stade plein. Deux mois après Nice, l'exploit peut-il se répéter encore aux Costières face à Sochaux ? Quand on est compétiteur, on rentre sur le terrain pour gagner. S'il y a exploit, il sera encore plus retentissant parce qu'à mes yeux, Sochaux est le plus fort adversaire que nous avons eu à jouer en Coupe. Mais ce n'est pas pour ça qu'on va les regarder jouer. Qu'est ce qui a fait votre force contre Saint-Étienne, Ajaccio puis encore Nice ? C'est la mentalité qui fait la différence. Souvent, la motivation du petit club est supérieure à celle de l'équipe de D 1. Ce qui nous a permis de jouer plus libéré. Il faut souligner aussi que nous avons eu un maximum de réussite, avec le centre tir de Julien (Benhamou) qui nous permet de réduire le score à 2-1 avant la mi-temps contre Saint-Étienne et le penalty accordé en fin de match contre Ajaccio avec prolongations à suivre... ... Mais le 4-0 infligé à Nice, ce n'est pas que de la réussite. Non ! C'est notre match le plus abouti en Coupe. Personnellement, je n'ai eu qu'un ballon chaud à négocier et j'ai passé une soirée tranquille. Si on reproduit ça, on ne sera pas loin de la demi-finale. Comment expliquez-vous le phénomène nîmois en Coupe ? L'explication, je ne l'ai pas. Peut-être que le public d'ici, attiré par la corrida, attend que les joueurs se transcendent pour qu'on lui offre la mise en mort, entre guillemets, à la fin de ces matchs couperets. Mais je pense que c'est difficile à expliquer... Et que répondez-vous à ceux qui pourraient vous accuser de choisir vos matchs ? Cette saison, le mental de l'équipe est irréprochable. Il n'y a aucun quiproquo, notre objectif, c'est la montée en Ligue2. La meilleure preuve est que notre bon parcours en Coupe ne nous empêche pas d'avoir toujours notre destin dans les pieds, si je puis dire, en championnat. Les supporters ne s'y sont pas trompés. Ils ont bien vu qu'on n'avait pas choisi nos compétitions. Sans cet état d'esprit, on ne serait plus dans le coup. Les Costières sont même dans d'excellentes dispositions... Vendredi contre Tours, on a senti le stade derrière nous. Même contre Raon, quand on perd 1-0, on a remarqué que le public n'avait pas sifflé. Pour Sochaux, c'est complet et ça va bouillir ! Humainement, Nîmes possède son meilleur groupe depuis des lustres. Ne serait-il pas dommage que l'aventure commune ne trouve pas sa concrétisation sportive ? J'en suis à ma troisième saison à Nîmes et au niveau du groupe, il n'y pas photo (sic !). Nous sommes solidaires et cet état d'esprit fait la différence par rapport aux années précédentes. On serait très frustrés de tomber au pied du podium du National en mai. Pour ce qui est de la Coupe, notre parcours est déjà exceptionnel... |
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| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
| Posté le 20-04-2005 à 21:33:47
| lequipe.fr a écrit :
20/04/2005 Foot - Coupe : Nîmes, c'est vraiment fou ! Incroyable mais vrai! Après Saint-Etienne, Ajaccio et Nice, Nîmes (National) a signé, mercredi après-midi, un nouvel exploit en sortant en quart de finale de l'épreuve un quatrième club de l'élite, le FC Sochaux battu 4-3 à l'issue de la prolongation au terme d'une rencontre proprement incroyable. Les Crocodiles sont entrés dans l'histoire de la compétition puisque jamais une équipe amateur n'avait encore réussi pareille performance. Mieux, depuis 1985 et Nantes, aucune équipe n'a réussi à éliminer la formation gardoise sur ses terres. Avec quatre clubs de L1 à leur tableau de chasse, les Nîmois s'affirment de plus en plus comme une équipe dont il va falloir se méfier jusqu'à la fin de l'épreuve. Comme face à Saint-Etienne en 32e de finale, Nîmes s'est extirpé d'une situation périlleuse en effaçant un passif de deux buts. Menés 1-3 peu avant l'heure de jeu, les Gardois ont puisé dans leurs ressources pour aller décrocher une victoire extraordinaire pour le plus grand bonheur de leur public. Le FC Sochaux, après avoir été mené au score depuis la 23e minute sur un but signé Chavas, auteur d'une excellente frappe croisée mettait petit à petit son jeu en place et réussissait l'égalisation dans la foulée grâce à Kader (27e), lequel donnait l'avantage à ses équipiers à la 39e minute. Avec deux buts d'avance, les Sochaliens géraient tranquillement leur avance avant de subir le retour en boulet de canon des Crocodiles. Avec trois joueurs frais entrés à la 69e minute de jeu (Kandé, Zanotti et Coulibaly), l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle siganit un véritable coup de maître. Les Nîmois réduisaient le score par Enza-Yamissi (72e) d'une frappe puissante à bout portant, puis Kandé obtenait de la tête sur un corner de Benhamou l'incroyable égalisation dans une enceinte en délire (77e). Sochaux aurait même pu achever sa proie dans les arrêts de jeu du temps réglementaire, mais Kader, parti seul au but après que Pasqualetti eut perdu le ballon, manquait le cadre par manque de jus et de lucidité. Sur un centre-tir vicieux très mal apprécié par Richert, Matthias Verschave, le buteur maison, signait finalement à la 105e minute son 6e but personnel en Coupe de France qui envoyait les Sochaliens en enfer. |
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| Pascalou | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1249 messages postés |
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| | 6 Sissi | Pas de bla-bla, du résultat ! | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1888 messages postés |
| Posté le 21-04-2005 à 14:22:33
| Edition du 21 Avril 2005 Tout simplement énorme ! Les superlatifs vont commencer à manquer pour qualifier les performances de Nîmes en coupe de France. Avec les éliminations successives de trois clubs de L1 (Saint-Étienne, Ajaccio, Nice), on avait déjà beaucoup vu. Mais pas tout vu. Hier, Pasqualetti et ses partenaires sont entrés dans l'histoire de la coupe de France en sortant Sochaux. Jamais un club du troisième niveau national n'avait sorti coup sur coup quatre pensionnaires de l'élite. Nîmes, toujours invaincu en coupe aux Costières ; Nîmes, demi-finaliste de son épreuve chérie tous les trois ans depuis 1996 ; Nîmes, donc, l'a fait. En s'offrant le luxe au passage d'inscrire la bagatelle de douze buts en quatre tours. Enorme ! Et pourtant, quand bien même Chavas avait ouvert le score à la 23e, obtenant la récompense d'une entame convaincante, qui aurait misé sur les Crocos quand les Doubiens, en l'espace de douze minutes, avaient pris le pouvoir ? Et profité de deux fautes de main de Duchèsne, que l'on pardonnera bien volontiers tant il a déjà sauvé les meubles en championnat, pour passer en tête grâce à Kader (27e et 39e). Qui encore aurait osé parier sur un retournement de situation juste avant l'heure de jeu quand Ilan, d'une frappe à ras de terre de 25 mètres, pensait avoir fait le plus dur en inscrivant le troisième but ? Trois occasions, trois buts, le réalisme avait parlé. Pas encore ces vertus nîmoises que l'on croyait alors perdues. Bien aidé, il est vrai, par des Sochaliens incapables de tuer ce match en dépit de quelques opportunités, poussé par un public 12e homme, Nîmes, réorganisé par un coaching payant, passant du 4-4-2 à un 3-5-2 avec les entrées de Kandé, Zanotti et Coulibaly, remettait de l'ordre dans son jeu et retrouvait ses valeurs. C'est Enza qui permettait d'y croire à la 72e. C'est Kandé, cinq minutes plus tard, qui arrachait les prolongations qui n'auraient d'ailleurs jamais dû avoir lieu si Kader n'avait pas vendangé son face à face avec Duchèsne alors que l'on était dans le temps additionnel. Il ne pouvait plus rien arriver à ces Crocos qui bénéficiaient de ce petit coup du destin quand Verschave, avec l'aide de Richert, envoyait les siens en demi-finale. A un match du Stade de France. Dans une ambiance de folie. Les qualificatifs commencent vraiment à manquer... Frédéric PRADES
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| 6 Sissi | Pas de bla-bla, du résultat ! | Équipe Passion Rouge&Blanc | | 1888 messages postés |
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| Posté le 22-04-2005 à 13:47:50
| Edition du 22 Avril 2005 Les Nîmois sont à la noce ! Moïse Kandé, Marc Zanotti et Matthias Verschave ont un point commun : les trois Nîmois convoleront en justes noces à la fin de la saison. Prévoyants, les deux premiers ont déjà reporté la cérémonie. Pour l'instant, seul le dernier nommé l'a maintenue au samedi 4 juin. Pourtant, ce jour-là, au Stade de France, Nîmes Olympique disputera peut-être sa quatrième finale de la coupe de France. Artisans, comme tous leurs partenaires d'ailleurs, du nouvel exploit, réalisé mercredi aux Costières face à Sochaux (4-3 après prolongations) en quarts de finale, ils avaient oublié que tous les trois ans depuis 1996, Nîmes Olympique fait de Dame coupe sa maîtresse et l'accompagne au moins jusqu'en demi-finale. Depuis la fameuse épopée qui avait même conduit la jeune bande à Pierre Barlaguet jusqu'au Parc des Princes, quatre présidents se sont succédé, huit entraîneurs ont dirigé l'équipe fanion et un nombre conséquent de joueurs a porté le maillot frappé du Crocodile, mais une seule constance : cette tradition qui perdure. « Si nous, joueurs, ne sommes que de passage dans ce club, c'est la preuve que le phénomène tient de la culture coupe des supporters nîmois », avance Siramana Dembélé en guise d'explication. Et ne cherchez pas dans les propos de l'ancien Cannois, encore auteur d'une performance taille patron, une quelconque amertume. « Venir voir un match de foot, c'est souvent un sacrifice financier. Il n'est pas illogique que l'on choisisse un match de gala à un match de championnat. Moi-même, j'achèterais plus volontiers une place pour un France - Brésil que pour un France - Hongrie. Néanmoins, j'aimerais jouer en National avec un tel soutien. Rien que pour voir... » Aussi à l'aise ballon au pied que micro en main au point d'avoir animé de longues minutes l'après-match sur la pelouse face à des supporters qui ne voulaient plus quitter les lieux, le milieu nîmois a senti le public, « avec qui une relation forte s'est installée (Ollé-Nicolle) », lui donnerdes ailes et vu le doute dans les regards sochaliens. « A 2-3, racontait-t-il hier à l'issue d'un bref décrassage qui avait attiré la foule hier aux Courbiers, Piteau s'est adressé à Monsoreau pour lui dire : "Si on en prend un autre, on est mort." » Pour avoir éliminé une quatrième équipe de L1 consécutive et offert toutes les émotions qu'un match de foot peut procurer, ces Nîmois-là, s'ils n'ont pas encore dépassé les héros de 96, les ont rejoints dans le cœur du peuple nîmois. La différence, c'est que la cuvée 2004-2005 court deux lièvres à la fois quand celle d'il y a neuf ans passait du meilleur au pire au point d'avoir été sauvée de la relégation en CFA au bénéfice de l'ancienneté. « Il ne faut pas se laisser endormir par cet exploit. Je pense déjà à Besançon (où Nîmes jouera dès demain en championnat, NDLR) », déclarait une heure à peine après le coup de sifflet final un Marc Zanotti remplaçant de luxe jusqu'à présent et dont la clairvoyance, la technique et l'expérience seront précieuses dans ce sprint final. Les Nîmois, dont tout le monde loue l'état d'esprit irréprochable, ont déjà la tête tournée vers le championnat. Reste à savoir si les jambes, pas épargnées par la répétition des matches, suivront. Frédéric PRADES
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| Posté le 03-05-2005 à 13:30:18
| Plan de coupe de Croco En battant Sochaux en coupe de France, les Nîmois ont réalisé un véritable exploit. Dans un stade des Costières tout acquis à leur cause, les Crocos ont fait craquer les Lionceaux qui se voyaient déjà en demi-finale. Le défenseur Moïse Kandé, auteur du but égalisateur, témoigne de ce qui restera comme l'un des plus mémorables matches de cette compétition pour le club. Retour sur une performance de choix de la part de DON et de ses hommes. 9 ans après le finale contre Auxerre, 6 après la demi-finale contre Nantes et 3 après celle face à Lorient, les Crocos retrouveront les demi-finales de la coupe de France. Moïse Kandé, 26 ans, international Mauritanien et défenseur central de Nîmes Olympique se souviendra longtemps de ce mercredi 20 avril 2005. Auteur du 3 ème but face à Sochaux, il revient sur une journée pas comme les autres. La causerie du coach avant le match n'a pas été très différente des autres. Il nous a parlé de Sochaux, de ses faiblesses, qu'il fallait croire en nous. Pour nous, c'était un bonus, explique l'imposant défenseur. Exigez l'impossible, la formule emprunté à Che Guevara a donc servi de leitmotiv à DON. Il nous a aussi dit d'en profiter, parce que jouer un 1/4 de finale de coupe de France, ça n'arrive pas tous les jours. Le choc pour Moïse Kandé intervient un peu plus tard, à l'heure de pénétrer dans une enceinte chauffée à blanc et déjà rouge de plaisir. Un émotion très forte, confie-t-il. Surtout quand on a pas l'habitude. Ce stade rouge, ce bruit, c'est motivant. Quand on est entré, nous avions à coeur de bien faire. Remplaçant, c'est toutefois sur le banc qu'il s'assoie au moment du coup d'envoie. Cette ambiance, forcément ça donne envie de participer, alors il y a une certaine frustration à ne pas commencer. Même si on accepte la décision du coach, forcément, ça ronge un peu. On s'attendait à un match dur, à ce qu'il nous rentre dedans et puis on a la chance d'ouvrir le score. Mais pour autant, on ne pensait pas être à l'abri. Et l'ambiance à ce moment là donnait plus envie de rentrer. Joie de courte durée puisque les Sochaliens allaient vite revenir au score, puis aller devant. Vue du banc, l'égalisation nous a un peu dépité, mais le 2 à 1 a fait très mal. A la pause, les Crocos semblent donc très mal engagés. D'autant qu'ils perdent un peu leur football., et encaissent un 3ème but. Ce but casse vraiment les jambes, analyse Moïse. Contre St Etienne aussi, on a 2 buts de retard, mais c'est en début de match. Là, il ne reste que 20 minutes à jouer et Sochaux a la mainmise sur la partie. Franchement, on ne les voit pas baisser de régime. A ce moment, le défenseur est toujours en train de s'échauffer. Il est même à 2 doights de rentrer quand JM Pasqualetti se plaint d'une petite douleur. Fausse alerte, Kandé retourne derrière les cages. J'avais envie de rentrer, de participer. Son souhait est exhaussé quand DON appelle ses 3 remplaçants. Le coach nous a juste donné des consignes de jeu. Et franchement, celui qui dit qu'a ce moment là il était sûr qu'on allait gagner, c'est un menteur. Le pari est réussi, l'entrée des 3 hommes redonne des couleurs aux Crocos. Le 2ème but redonne de l'espoir. Peut-être que nos coéquipiers ont vu notre envie.Il fallait faire quelque chose, se reprendre pour le public, pour tout le monde. C'est un peu comme quelqu'un qui se noie et qui retrouve la surface. Il n'a qu'une envie c'est repartir. Et puis, il y a ce corner tiré par Julien Benhamou. je suis dans la surface, avec le mec qui me marque. Et c'est pas facile pour un défenseur de défendre sur ce genre de ballon. J'ai la chance de partir avant lui, la balle arrive au bon moment. Je la dévie juste et ça rentre. Kandé égalise et plonge les Costières dans une transe infernale. J'ai pas eu le temps de retomber par terre que tous les autres me sont tombés dessus. A ce moment là, j'ai pensé à Nicolas Weber, on s'était promis de penser l'un à l'autre si on marquait. Je crois que si j'avais pu, je serais allé le voir sur le banc. Mais j'ai pas eu le temps, sourit le défenseur. Mais les Nîmois vont encore trembler, à l'image de cette interception de Kader, dans les pieds de Pasqualetti. On essaye de prévenir Jean-Marie, mais il y a trop de bruit et il n'entend pas. Honnêtement, quand j'ai vu partir Kader j'ai sprinté pour me replacer, mais j'éatis persuadé qu'il allait marquer. La délivrance, elle, interviendra finalement dans la prolongation, sur ce ballon de Verschave "cafouillé" par Richert et qui s'en va mourrir derrière la ligne de but. Je ne sais pas s'il rentre. Je vois juste Mathias qui centre et ensuite je le vois se tourner et se mettre à courrir. Mon reflexe c'est alors de regarder l'arbitre de touche. Et là, c'est quelque chose de grand. Les Crocos sont d'ailleurs restés de longues minutes après le coup de sifflet final pour profiter de ce moment. Sur le coup on ne réalise pas trop. Dans les vestiaires, j'éatis le 1er sous la douche. Et même là, je n'y croyais pas je pensais être dans un rêve, je me disais que j'allais me réveiller. C'éatit trop idyllique. Surtout pour moi, je rentre, je marque, on gagne, ce scénario était trop parfait. A tel point que Moïse gardera son maillot en souvenir, lui qui d'habitude les donne à ses proches. Les Crocos peuvent donc se reconcentrer sur le championnat, avant de reprendre rendez-vous pour les demi-finales cette fois. Ce sera en pleine féria, mais à Auxerre. Et cette fois encore, ils essayeront de faire chavirer le coeur de Dame Coupe. La semaine du 28/04
-------------------- Mission L2 !! |
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